Depuis le Niger / Soro prévient le régime Ouattara : « le feu, c’est le feu «

Soro Guillaume ne digère toujours pas ce qu’il considère comme une ingratitude de la part d’Alassane Ouattara. Un homme pour qui dit-il avoir assumé une rébellion armée. Arrivé très amaigri au Niger, Soro rumine sa revanche. Mais pour l’instant, il entend profiter d’un temps de repos. Ce qui est certain, il ne renonce pas au combat politique contre Alassane Ouattara. Il va l’affronter comme il peut. A son ami Roger Banchi, ex-rebelle comme lui, Soro Guillaume a passé un message… très politique.

Soro Guillaume ne courbera pas l’échine devant Alassane Ouattara, le masque qu’il a contribué à habiller selon lui. Bien que physiquement diminué, Guillaume Soro dit bien se porter. Il n’est donc pas à deux pas de la tombe comme ses détracteurs dans tous les camps l’espèrent. Le verbe haut, il dénonce toujours l’ingratitude présumée d’Alassane Ouattara. Lors d’un échange sur les réseaux sociaux, Soro a laissé un message énigmatique à son ami Roger Banchi. Un message qui en dit long sur ses intentions de ne rien céder à Alassane Ouattara.

« Ahaha! @RogerBanchi Dieu a voulu que tu sois témoin de la perfidie pour que tu sois un Homme bon demain pour ton prochain quand viendra ton heure de gouverner. Tu te souviendras de l’ignominie pour ne pas l’infliger aux semblables. Rappelle-toi « Roger Banchi le feu c’est le feu »! Pour l’heure je prends le temps de humer l’air pur d’Afrique source de félicité de l’Âme. Bien à toi cher frère pionnier! N’oublie pas nous sommes encore en vie quand d’autres nous préparaient le pire! « , a écrit Guillaume Soro.

Soro est donc au repos en attendant de reprendre sa croisade contre Alassane Ouattara. Avec une détermination qui sera pareille. C’est ce qu’on peut déduire de l’expression  » le feu, c’est le feu » qu’il balance à son ami Roger Banchi. Dans le jargon argotique ivoirien, « le feu , c’est le feu » a bien une connotation volontariste pour ne pas dire guerrière. Elle traduit la détermination d’affronter le danger en y mettant du sien et tous les moyens possibles pour réussir à franchir un obstacle. Ceux qui « préparaient le pire » à Soro sont avertis… Le feu, c’est le feu… A la guerre comme à la guerre. En un mot.

Source: msn.com/fr